Vente d'armes

Sabrina s'arrêta devant la façade de la boutique,un petit bout de papier dans la main. Elle était bien à la bonne adresse. La façade était abimé, typique des vieux bâtiments de la ville. Elle monta les quelques marches qui menaient à la porte et entra. Il ni avait personne, mais elle se sentait épiée. D'un bref coup d'oeil, elle remarqua plusieurs caméras de surveillance. Elle s'approcha du comptoir, ses bottes claquant sur le linoléum noir. Elle se pencha pour voir s'il y avait quelqu'un, mais l'endroit était vide. Elle commenca à marcher, faisant le tour des armes présenté dans les vitrines fermé à clé. Profitant de la vision de son reflet dans la vitre, elle entreprit de se recoiffer. Elle fit un chignon assez sophistiqué avec ses longs cheveux roux, lui donnant un air un peu plus vieille. Ses lunettes lui donnait également un air plus sérieux. Elle lissa son chandail, enlevant les plis qui s'étaient formé en marchant. Son grand pull blanc et crème tombait assez bas sur ses cuisse, contrastant avec ses leggins noir en dentelle. Elle sourit en pensant qu'elle avait l'air d'une secrétaire particulière...Elle fit encore un peu le tour avant d'entendre des bruits de pas venant de l'arrière boutique.

Elle lui donna en s'appuyant elle même sur le bord du comptoir. L'enveloppe contenait environ 50 000$ dollars, comtant. Elle fit mine d'examiner ses ongles un instant avant de remarqué son visage abasourdis.

Elle prit le sac en parlant et le mit sur son épaule. Son cellulaire sonna dans son sac, son frère voulait probablement des nouvelles.Elle lui envoya rapidement un texto et reporta son attention sur Ésalos.

Il ne lâcherait donc jamais le morceau? Elle n'avait jamais vu un homme avoir autant de détermination pourl'avoir, elle. Elle sortit du commerce et il ferma la porte à clé derrière elle.

Elle réfléchit un peu à ses paroles, mais ne trouvant rien, elle laissa échapper un soupir d'entre ses lèvres.

Elle mit le sac de sport contenant les armes dans le coffre de sa Audi puis alla s'installer derrière le volant.

Elle tourna sur une petite rue qui menait vers le parc. Il était relativement grand, tout près de la forêt, mais un peu plus fréquenté. Non pas qu'elle avait peur, elle savait comment se battre,et disparaitre en cas de besoin, mais elle avait un léger malaise avec lui qu'elle ne s'expliquait pas.

Elle le fixa du coin de l'oeil pour voir sa réaction. Il semblait un peu surpris et cela la fit rire. Ils marchaient tranquillement, sans se presser. Ils croisaient parfois d'autres promeneurs, mais à cette heure, les habitants allaient plutôt se cacher chez eux. Les attaques entres les bandes faisaient souvent des victimes innocentes...La population apprenait donc à rester bien sagement chez elle, bien à l'habrit.

Elle s'assit sur le bord de la fontaine et le fixa. Il restait debout et regardait toujours partout.

Elle croisa les jambes et l'invita à s'asseoir près d'elle.Il semblait réellement stressé...Peut être n'était-il pas du genre à inviter des filles, normalement.

Elle s'appuya sur sa main et le regarda, voyant l'effet que cela semblait avoir sur lui. Au début, il ne semblait pas la croire, mais voyant qu'elle restait très sérieuse, son petit sourire se décomposa.

Elle finit par renoncer à se libérer, il la tennait trop fermement contre lui. Elle ne savait pas vraiment où il l'amenait, mais elle savait qu'il se passerait quelque chose d'important là bas. Elle ne pouvait pas dire quoi, mais son instinct le lui criait haut et fort dans la tête.

Elle n'aimait pas se sentir forcée, s'était la première chose qu'elle lui avait dite sur elle et il l'avait déjà oublié...Elle ne savait pas encore si s'était une bonne chose ou pas.

Il semblait tellement déterminer que pendant quelque secondes, elle eut un peu peur de lui. On ne s'était jamais soucier d'elle à ce point...Même son père, qui l'aimait pourtant d'un amour inconditionnel, ne semblait pas si déterminer que cela à la guérrir.